The Association of McGill University Research Employees (AMURE) would like to extend its support, solidarity and respect to the Idle No More movement.
We have watched closely as aboriginal peoples took to the streets of communities across Canada to fight against the Harper government’s attacks on the environment, land and cultural rights. In just a few weeks, isolated protests grew into a historic grassroots movement, inspiring solidarity around Canada and the world, notably in Stockholm, London, Germany, Cairo, and Auckland.
Budget omnibus bills C-38 and C-45 have played a key role in sparking this movement. These sweeping pieces of legislation severely weaken environmental protection safeguards. Amongst key changes, the scope of navigable waters overseen by federal agencies is to be reduced to less than one per cent of Canadian waters. Developers may no longer be held responsible for any habitat damage they cause, and their requests to lease land from reserves now face a lower voting threshold, allowing these decisions to be made without the input of many community members. In Québec, we have seen similar problems in Plan Nord, which risks irreversible damage to the ancestral lands of a number of native groups. Idle No More has brought these issues to the forefront of public debate, where they should stay—until they are remedied.
We recognize that beyond the demands of Idle No More lies past and present oppression and support the struggle fought against colonization and for self-determination.
We encourage our members to take action in support of Idle No More and in solidarity with all aboriginal peoples.
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L’Association des Employés de Recherche de l’Université McGill (AERUM) souhaiterait témoigner de son appui, sa solidarité et son respect au mouvement Idle No More.
Nous avons suivi la mobilisation extraordinaire des peuples autochtones contre les politiques régressives du gouvernement Harper, qui s’attaquent à l’environnement ainsi qu’à leurs droits terriens et culturels. En quelques semaines, les premières manifestations isolées sont devenues un mouvement social historique, inspirant des manifestations de solidarité au Canada et à travers le monde, notamment à Stockholm, Londres, au Caire, à Auckland et en Allemagne.
Les lois omnibus C-38 et C-45 ont joué un rôle clé dans le déclenchement de ce mouvement. Ces exemples de législation fourre-tout affaiblissent sévèrement la régulation environnementale canadienne. Parmi les changements, la proportion des eaux navigables régie par les agences fédérales est réduite à moins d’un pourcent de l’ensemble des eaux canadiennes. Les compagnies exploitantes ne sont plus jugées responsables de leur destruction des habitats naturels, et leurs demandes de permis d’exploitation peuvent être adoptées plus facilement, limitant la participation des membres de communautés autochtones. Au Québec, les mêmes problèmes sont reproduits par le Plan Nord, qui menace de détruire les terres ancestrales de plusieurs communautés, et ce, de façon irréversible. Idle No More a réussi à placer ces enjeux à l’avant-plan du débat public, où ils devraient rester jusqu’à une conclusion satisfaisante.
Nous reconnaissons qu’au-delà des revendications de Idle No More se trouve un contexte d’oppression passée et présente, et appuyons la lutte contre la colonisation et pour l’autodétermination.
Nous encourageons nos membres à agir pour appuyer Idle No More en solidarité avec tous les peuples autochtones.